Comme il n’y a pas de mal à se faire du bien et que tout réside dans la chair, replongeons-nous dans l’enfer des tortures initié par Clive Barker : Hellraiser. Parmi les dix opus que compte la saga (on appelle ça une décalogie), seuls les trois premiers ont bénéficié d’une « cult’ édition » chez ESC. Un bien beau coffret dvd/blu-ray sorti il y a maintenant deux ans (même au purgatoire, le temps file aussi vite qu’une chaîne à crochet) et mettant à l’honneur les meilleurs méfaits de la bande à Pinhead. Et lorsque l’on apprend que Mad Movies concocte actuellement un futur hors-série dédié à l’auteur de Cabal, on se dit qu’il y a vraiment de quoi mourir d’amour enchaîné…
« NOUS VOUS DÉCHIRERONS L’ÂME ! » HELLRAISER : LE PACTE- 1987
Le Pitch. En possession d’une boîte à énigmes, le dépravé Frank Cotton (Sean Chapman) amène à lui les Cénobites, créatures de l’au-delà qui le mettent au supplice de souffrances infinies. De retour du royaume des morts, il reprend peu à peu forme humaine grâce à sa maîtresse et belle-sœur, Julia (Clare Higgins), prête à toutes les abominations par amour pour lui… Source : ESC Distribution
L’horreur subversive et malsaine vous manque au point de vous arracher la peau ? Alors enfilez votre plus belle combi en latex et goûtez sans modération aux vices et sévices de Hellraiser : le Pacte. Soit le tout premier long de l’écrivain Clive Barker qui, pour l’occase, adapte sa propre nouvelle (The Hellbound Heart, 1986). Et s’impose également à l’écran comme un conteur à l’imagination singulière, secouante et radicale… Car le « lord of illusions » ne se contente pas de mêler le sexe et le gore à la façon d’un banal slasher. Il crée un univers inédit dans lequel s’amalgament le désir et la peur, la douleur et le plaisir, la jouissance et la souffrance, la vie et la mort. Ses mystérieux Cénobites, « démons pour certains, anges pour d’autres », ne constituent pas seulement une authentique vision de cauchemar. S’ils inspirent bel et bien la terreur, ces monstres venus de l’Enfer transpirent aussi la dépravation (le look fétichiste qu’ils arborent en font des croquemitaines sadomasos). Le récit a d’ailleurs l’intelligence de ne pas trop les dévoiler, ce qui rend leurs apparitions encore plus tétanisantes (on n’oublie pas sa première rencontre avec Pinhead, silhouette silencieuse et tapie dans l’ombre, « clou » du spectacle dès le début du film).
Mais le plus pervers d’entre tous est un homme. Ou du moins ce qu’il en reste. En activant les mécanismes d’un cube étrange (et au design remarquable), le sadien Frank finit littéralement en mille morceaux puis renaît en écorché assoiffé de sang. Si sa chair lui manque, c’est uniquement pour continuer d’assouvir ses plus bas instincts. Pour retrouver sa forme humaine, il lui faut décupler sa part de bestialité. Autrement dit, il doit tuer pour baiser et baiser pour tuer… Hellraiser en profite au passage pour dézinguer de l’intérieur la notion même de famille, de couple et d’une manière générale toute idée de conformisme, de normalité. Aucune once de frilosité mais beaucoup d’audace dans le regard que Barker pose sur ses contemporains. Outre l’adultère « déviant » auquel se livre Julia (Clare Higgins, merveilleuse d’ambivalence) avec Frank, son pelé de beau-frère, le Britannique n’hésite pas à faire de ce dernier un oncle libidineux prêt à abuser de sa nièce Kirsty (Ashley Laurence, l’une des plus convaincantes final girls des 80’s). Bien qu’il se positionne au-delà du Bien et du Mal, le père de Candyman ne cache jamais sa préférence pour les attraits du second…
La bonne morale n’est pas la seule à être malmenée dans Le Pacte. Il y a aussi le corps, victime de mutations craspecs et de supplices extrêmes dignes d’un David Cronenberg ou d’un Lucio Fulci. Les stupéfiants effets physiques et les maquillages de Bob Keen (déjà à l’œuvre sur Lifeforce) laissent bouche bée et achèvent de faire d’Hellraiser une expérience organique fulgurante, une référence incontournable du « body horror ». Pourtant, Barker sait aussi suggérer l’innommable quand il le faut (la caméra épouse habilement le point de vue de Julia qui ne peut regarder en face les gueuletons saignants de Frank). Et donne parfois aux images une ampleur expressionniste (l’arrivée des Cénobites dans notre dimension est accompagnée par des faisceaux de lumière bleutée transperçant les murs), bien aidé en cela par le score orchestral (et magistral) de Christopher Young… Coup de maître d’un génie du fantastique, choc esthétique et sensitif, bombe crapoteuse et transgressive, cet Hellraiser inaugural marque encore au fer rouge celles et ceux qui osent invoquer notre chère « tête d’épingle »…
« JE SUIS LA REINE FUNESTE » HELLRAISER 2 : LES ÉCORCHÉS – 1988
Le Pitch. Bien qu’elle survive aux Cénobites, Kirsty Cotton (Ashley Laurence) se retrouve internée dans un hôpital psychiatrique dont le responsable, le Dr Channard (Kenneth Cranham), se livre à de cruelles expériences, dans l’espoir de percer les secrets de l’autre monde. Il y réussit si bien qu’il ressuscite Julia Cotton (Clare Higgins) qui, aux enfers, règne en maîtresse absolue… Source : ESC Distribution
Autant le dire d’emblée : Hellraiser 2 : les Écorchés est une suite foutrement miraculeuse, le digne successeur d’une œuvre unique et a priori insurpassable. Si Clive Barker passe ici la main à Peter Wishmaster Atkins (au scénario) et à Tony Ticks Randel (à la mise en scène), il reste à l’origine de l’histoire du script et fait partie du staff des producteurs. Sa marque imprègne donc ce nouveau volet et prolonge, autant qu’il développe, les enjeux de son glorieux aîné… Après une entame relatant les événements survenus dans l’épisode précédent (l’occasion de revoir celui qui a refusé de rempiler : Andrew « Scorpio » Robinson) et le retour de la survivante Kirsty (la toujours aussi excellente Ashley Laurence, fausse aliénée et vraie battante), cet Hellbound scelle un nouveau « pacte » entre une humanité décadente et des Cénobites toujours aussi avides de chair fraîche. Mais il le fait en redistribuant intelligemment les cartes. Julia Cotton (Clare Higgins, hallucinante maîtresse des abysses) joue maintenant les écorchées en quête d’épiderme, incarne les dominatrices sans pitié ni limites et n’est plus soumise à qui que ce soit. Ce pauvre Frank, désormais captif des limbes et ne pouvant plus rivaliser avec son ancienne amante, n’a qu’à bien se tenir…
Il faut alors à notre souveraine du chaos un partenaire à sa hauteur, un autre dément qui partagerait sa soif de destruction. Elle le trouve en la personne de l’abominable docteur Channard (l’Écossais Kenneth Cranham), savant fou accro à l’occultisme et directeur d’un hôpital psychiatrique dont les sous-sols secrets annoncent les pires cauchemars de L’Échelle de Jacob. L’impressionnante résurrection de Julia (le sang d’un malchanceux la fait sortir d’un matelas crasseux dans lequel elle était « emprisonnée ») marque les débuts d’une liaison dangereuse placée sous le signe de La Fiancée de Frankenstein. Belle comme une planche anatomique d’André Vésale, les yeux sans visage et les nerfs (littéralement) à vif, la miss Cotton est bientôt recouverte d’un bandage censé dissimuler sa monstruosité… avant qu’un « régime spécial » ne lui donne enfin les traits de la vénéneuse Clare Higgins… C’est aussi la première fois que l’on découvre le capitaine Eliott Spencer. Un officier de l’armée britannique qui, après avoir fait joujou avec la fameuse boîte-puzzle, est transformé en Cénobite. Son nom ? Pinhead (Doug Bradley, fidèle au poste)…
Si, encore une fois, nos créatures vicelardes et sadiques n’ont qu’un temps de présence réduit à l’écran (ce qui n’amoindrit en rien leur charisme mortifère et lubrique), elles nous font en revanche carrément entrer dans leur monde. La grande nouveauté de ce deuxième Hellraiser est ce perturbant séjour en Enfer qui rompt avec le décor presque ordinaire du Pacte (une baraque à l’allure gothique, paumée quelque part en banlieue). La mythologie de la saga s’étend au fur et à mesure que l’on pénètre dans ce labyrinthe à l’architecture surréaliste (des perspectives infinies, des dédales tentaculaires et aucune échappatoire). Dans ce théâtre escherien, tous les chemins mènent au dieu Leviathan (un immense losange rotatif surplombant les lieux) et sèment d’inoubliables tableaux dantesques (des corps de femme en extase s’agitent sous des linceuls blancs tachés de sang)… L’originalité, l’inventivité, l’inspiration sont donc toujours de mise dans Les Écorchés et les ébats suintants entre Eros et Thanatos sublimés avec un égal bonheur. Plus baroque, plus fou, plus épique que le classique de Barker, Hellraiser 2 n’a rien à envier à son illustre prédécesseur et se doit d’être vu dans sa version intégrale, disponible sur le blu-ray (mais pas le dvd, attention) de chez ESC.
« IL N’Y A PAS DE BIEN, IL N’Y A PAS DE MAL, IL N’Y A QUE LA CHAIR ! » HELLRAISER 3 – 1992
Le Pitch. Chef des Cénobites, Pinhead (Doug Bradley) s’arrache à sa prison, un totem qu’expose Monroe (Kevin Bernhardt) dans l’antichambre de son night-club. Après avoir fait de nouveaux adeptes et pris le dessus sur son sauveur, Pinhead affronte un adversaire inattendu et redoutable : l’homme qu’il fût avant de vendre son âme au diable et de basculer dans les ténèbres… Source : ESC Distribution
Après quatre ans d’absence, Pinhead is back on the screen et entre de plein fouet (!) dans les années 1990. Mauvais signe : les frères Weinstein, des margoulins de la pire espèce, commencent à poser leurs paluches sur la franchise via leur société Dimension (entre-temps, la New World Pictures de Roger Corman – présente sur les chapitres antérieurs – met la clé sous la porte). Autre changement ? Le tournage ne se déroule plus au pays de Samantha Fox (l’Angleterre) mais s’effectue désormais chez Marilyn Chambers (les States). De son côté, Clive Barker semble prendre ses distances avec son bébé (et pour cause : son Hellraiser 3 – projet ambitieux situé en Égypte ancienne – n’a pas été retenu). Le scénario de Peter Atkins et Tony Randel tente néanmoins de raccrocher les wagons avec Le Pacte et Les Écorchés (retour du capitaine Spencer et du pilier des âmes, référence aux archives du docteur Channard, témoignage de Kirsty retranscrit par un moniteur vidéo). Narrativement, le film d’Anthony Hickox s’insère de manière cohérente dans la grande histoire racontée par ses pairs de la perfide Albion. Mais en traversant l’Atlantique, ce troisième opus opère un virage qui va décontenancer les fans de la première heure…
Avec Hellraiser III : Hell on Earth, la fascination exercée jusqu’ici par la saga s’émousse. L’horror show se fait moins dérangeant, plus mainstream. Le cadre urbain adopté par le long-métrage donne à la direction artistique un aspect aussi banal que daté, sensation renforcée par des personnages à la caractérisation lambda et un casting fadasse (Terry Farrell ne parvient pas à nous faire oublier Ashley Laurence, l’interprète de Kirsty étant réduite ici à faire de la figuration). En outre, l’entreprise ne se montre pas suffisamment virtuose pour masquer ses carences budgétaires, comme le prouvent cette apocalypse discount (l’Enfer sur terre se déchaîne… dans une seule rue) et des images de synthèse balbutiantes (on n’est pas chez James Cameron). L’effroi au premier degré descend aussi d’un étage lorsqu’il s’agit d’offrir à Pinhead toute la place qu’il mérite. Devenu une icône du genre, « face de clous » se la joue maintenant boogeyman et sort quelques punchlines façon Freddy Krueger. Le prix à payer pour le voir sortir de l’ombre et foutre le boxon. Si le rôle toujours campé par l’indispensable Doug Bradley perd de sa superbe, il faut néanmoins admettre que sa parodie de la crucifixion du p’tit Jésus reste jouissive…
Les temps changent, le ton aussi. Car Hellraiser 3 verse volontiers dans le gore festif. De nouveaux Cénobites revêtent une allure délirante et deviennent de redoutables machines à tuer (mention spéciale au lanceur de CD tranchant !), une tête explose dans un hosto et en fout partout (souvenir d’un examen au « scanner » cronenbergien ?), Pinhead se lâche dans une boîte de nuit et orchestre un massacre homérique (de quoi rendre jalouse Carrie). Tandis que les adorateurs de Leviathan crient au sacrilège, les autres profitent du spectacle… Spectacle qui ne fonctionnerait pas aussi bien sans le savoir-faire de son réalisateur Anthony Hickox (également auteur des chouettes Waxwork et Full Eclipse). Un bon artisan du bis qui ne manque pas d’idées et s’autorise même quelques parenthèses oniriques dans les tranchées de la Première Guerre mondiale et sur les champs de bataille du Vietnam (des passages qui détonnent avec le reste mais apportent une touche d’étrangeté en prime)… Musicalement, c’est aussi le grand chambardement. Le hard rock’n’roll s’invite sur scène (Motörhead en tête) et relègue au second plan les compositions oubliables de Randy Miller (n’est pas Christopher Young qui veut)… Bref, un film qui fait rugir le grand Lemmy Kilmister ne peut pas être mauvais. Surtout si on compare cet Hellraiser 3 avec les suites à venir…



Hellraiser. De Clive Barker. Royaume-Uni. 1987. 1h33. Avec : Ashley Laurence, Clare Higgins, Andrew Robinson…
Hellbound : Hellraiser II. De Tony Randel. Royaume-Uni. 1988. 1h39. Avec : Ashley Laurence, Clare Higgins, Kenneth Cranham…
Hellraiser III : Hell on Earth. D’Anthony Hickox. États-Unis/Royaume-Uni. 1992. 1h36. Avec : Terry Farrell, Doug Bradley, Paula Marshall…
« Il venait d’ouvrir la porte à des plaisirs dont une poignée d’humains à peine connaissait l’existence, sans parler d’y avoir goûté – des plaisirs qui redéfiniraient les paramètres de la sensation, le libérant de la terne ronde dans laquelle désir, séduction, déception l’emprisonnaient depuis l’adolescence »
Clive Barker, Hellraiser
Tellement d’amour pour la trilogie Hellraiser…
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Comme je te comprends… Une fois qu’on a tripoté le cube de Lemarchant (pas Karine, hein ?), impossible de s’en passer… « Ah, the suffering. The sweet, sweet suffering »…
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Ce troisième volet, What a waste of good suffering… Mais les deux autres, un pinacle !
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Pour ma part, je ne le déteste pas, ce troisième « Hellraiser »… Malgré ses défauts, le film peut s’apprécier comme une série B plutôt fun et joliment shootée. Mais je te l’accorde, on est bien loin du fabuleux diptyque précédent… Et puis, que veux tu, j’aime souffrir ! 😜
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Quand j’étais petit, l’affiche du film me terrifiait chaque fois que je la voyais, puis j’ai pris mon courage à deux mains et découvert le premier épisode pendant les vacances. Bien que je reconnaisse volontiers le talent de Clive Barker, que je comprend en quoi Hellraiser est aussi culte, j’avoue avoir été pas mal dégoutée par cette histoire, et ne pas adhérer a cette univers trop glauque a mon goût. En termes d’horreur, je suis plus proche d’un Wes Craven ou d’un John Carpenter. Je sais que c’est pas très original de les mentionnés, tellement ils incarnes la base du genre, mais voilà c’est comme ça, je ne suis pas toujours très audacieux dans mes références. En tout cas c’est une très bonne critique, on sent l’amour que tu portes à ces œuvres, ce qui finalement est le plus important.
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Durant mon enfance, les photos de Pinhead dans des revues comme Mad Movies ou Vendredi 13 me foutaient les jetons… Émotion restée intacte quand j’ai découvert plus tard le chef-d’œuvre de Clive Barker…
Je partage ton penchant pour les maîtres Carpenter et Craven. Des cinéastes qui se sont montrés aussi « viscéraux » que l’auteur de « Cabal ». Le second n’a-t-il pas signé, avec « La Dernière Maison sur la gauche », un classique bien plus trash (et réaliste) qu’un « Hellraiser » ?
Et merci pour tes encouragements ! 😉
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Tout, je valide tout ce que décris si formidablement. Hellraiser est un monde, un univers tordu et fascinant, dont tu as parfaitement cerné les lignes de force et les (extrêmes) limites. Avant l’apparition de cette nouvelle édition br, je me suis plu à ouvrir le cube, édition collector dvd du triptyque que j’ai payé une petite fortune chez le marchand (pas Karine non plus, encore que dans le genre cénobite, elle serait pas mal), à l’image savoureusement écorchée. J’en ai déposé les bons morceaux sur mon modeste étal critique.
Ton formidable article ravive la plaie délicieuse, réveille le goût de la chair, griffe la mémoire de ce monument d’horreur déviante et vivifiante. Et mourir d’amour enchaîné… Bien trouvé !
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Merci Prince of Cenobites, je savais bien que tu étais un disciple de Leviathan ! Bien vu : tu n’as pas oublié que la souffrance est aussi dans le pré… 😈 Et je ne manquerai pas de lire tes avis « pointus » sur ces trois « Hellraiser »…
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Je garde un souvenir très fort de la découverte du premier ‘Hellraiser’ lors de sa présentation au Marché du Film de Cannes. C’était… il y a longtemps. Une époque où tu pouvais entrer dans les salles sans badge. Un film choc par sa perversité, ses créatures inédites et des effets spéciaux d’un réalisme dérangeant que ne peut provoquer aucun trucage numérique. Comme tu l’écris, Clive Barker rejoignait ici David Cronenberg dans l’exploration du sexe et de l’horreur, comme miroir révélateur d’un continent caché.
Après, je crois avoir vu le second volet de la série, mais aucun souvenir frais. Et je ne parlerai pas des films suivants (dix en tout ?) à la réputation peu flatteuse. Du coup le coffret ESC est le bienvenue. Copies restaurées et complètes, accompagnées de dizaines d’heures de bonus.
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Mon premier « pacte » avec les Cénobites n’a eu lieu qu’en VHS (il y a longtemps, aussi), mais je ne peux qu’imaginer le choc que tu as dû ressentir sur grand écran, en plein festoche cannois…
Dans le coffret ESC, on peut d’ailleurs trouver la mythique version uncut du prodigieux « Hellraiser II ». Bien que plus léger, « Hellraiser 3 » vaut aussi le coup d’œil. C’est seulement après que ça se gâte…
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J’avais entamé ce coffret avec le premier volet et ses bonus, et je m’étais arrêté dans le commentaire audio de Clive Barker. Faute de temps je n’étais pas allé plus loin. A reprendre prochainement. 🙂
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La VHS perverse fut aussi celle qui dépucela mon cœur sanguinolent ! Pinhead forever.
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Ce blog est une vraie merveille, bravo à toi.
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Attention, tu vas me faire rougir de plaisir et attirer les cénobites ! 😊 Je te retourne le compliment concernant ton blog. D’ailleurs, les Trois Mères en sont fières : elles me l’ont avoué lors d’un sabbat clandestin organisé par mes soins. J’ai même vu Mater Lacrimarum verser sa petite larme en te lisant… Et merci pour ta lecture !
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Merci, ça fait bien plaisir ;).
Hihi, si même les trois mères s’invitent à des soirées clandestines, on est pas sortis de l’auberge :p.
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« Viens voir Papa », ce film m’a retournée les boyaux, dans tous les sens. Que ce soit dans le côté gore des vieux effets spéciaux ou la personnalité hautement malsaine de l’oncle… Ça m’a poussé à me renseigner sur Clive Barker, et j’ai lu Cabal dans la foulée. Des univers incroyables 🖤
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Comme je te comprends chère Syneha ! Sur pellicule comme sur papier, l’univers de Barker demeure absolument unique. Il est l’un des rares à triturer la chair et l’esprit d’une manière aussi radicale, fascinante, poétique, singulière… En plus, chez lui, il n’y a ni Bien ni Mal, il y a juste nous, avec nos désirs, nos fantasmes, nos obsessions, nos trouilles… Inégalable Clive !
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